Il semblerait que notre politique locale en relation aux publications en ligne s’identifie graduellement avec celle de la Chine. En d’autres mots, une politique zéro tolérance. Durant les dernières semaines, nous avons été témoin d’une répression policière envers tous ceux qui auraient publié des contenus « qui dérangent ». La grande question est justement là ! Où se trouve la liberté d’expression ?
Nous constatons que la liberté d’expression a le droit d’être tant qu’elle ne s’attaque pas aux « gros bonnets ». L’arrestation spectaculaire de Rachna Seenauth prouve justement cela. Jusqu’à preuve du contraire, la publication de cette dernière n’a engendré aucun conflit communal et n’a porté atteinte à la vie privée de personne. Pendant que les autorités s’acharnent sur ce cas, des dizaines de publications à caractère raciste voit le jour dans des groupes locales sur Facebook. Que fait les autorités pour remédier à ce souci ? Visiblement pas grand-chose car il semble que rien n’arrête certains récidivistes virtuels.
Dans l’éventualité qu’une publication quelconque porte atteinte au bien être d’un particulier, cela va de soi qu’une plainte soit logée par la personne concernée ou par un représentant légal, n’est-ce-pas? Étrangement, la plainte qui aurait conduit à l’arrestation de Rachna n’a été logé par ni l’un ni l’autre. Ceci nous emmène à penser qu’il existe des sentinelles haut placées qui scrutent les publications en ligne veillant que l’image du grand « mahatma » politique ne soit en aucun cas tacheté.
Tout ceci nous conduit à une réflexion particulière. Est-ce-que les amendements emmenés à « ICT ACT » pendant ces dernières années sont bénéfiques au grand public ?