Le cyclone tropical Garance a frappé l’île de la Réunion avec une violence inouïe, causant la mort de trois personnes et des dégâts considérables. Les autorités locales ont confirmé que des vents dépassant les 200 kilomètres par heure ont balayé l’île, provoquant des inondations, des coupures de courant et des destructions de bâtiments.
Les résidents ont été sommés de rester chez eux alors que le cyclone déchaînait ses forces sur l’île. Environ 847 personnes ont trouvé refuge dans des abris d’urgence, tandis que 54 autres ont été évacuées en raison des risques d’inondations et de glissements de terrain.
Des coupures d’électricité ont touché 182 000 personnes, privant également 171 000 d’accès à l’eau potable. Les vents violents ont arraché les toits, les portes et les fenêtres de nombreux bâtiments, laissant les habitants dans le désarroi. Des bâches ont été envoyées dans les zones les plus touchées pour fournir un abri temporaire.
Le niveau d’alerte cyclonique violet, le plus élevé, a été levé vendredi matin, permettant aux services de secours de commencer leurs opérations. Cependant, l’île reste sous alerte rouge, les résidents étant priés de rester à l’intérieur alors que les fortes pluies et les vents violents devraient persister tout au long de la journée.
Météo France, l’agence météorologique nationale, a enregistré des vents atteignant 214 kilomètres par heure à l’aéroport principal de l’île. La Réunion, située à environ 1 500 kilomètres au sud-est du territoire français de Mayotte, avait déjà été touchée en décembre par le cyclone Chido, le plus dévastateur depuis près d’un siècle, qui avait causé la mort de 40 personnes et laissé 41 autres portées disparues.
Les autorités locales continuent de surveiller la situation de près et de fournir une assistance aux habitants touchés par cette catastrophe naturelle. La priorité reste la sécurité des résidents et la restauration des services essentiels.