Cet incident remonte à plusieurs semaines lorsqu’un homme, âgé d’une trentaine d’années, se serait adonné à des gestes obscènes sur un arrêt d’autobus à Beau-Bassin. Selon le témoignage du père, sa fille attendait le bus scolaire le matin de l’incident, sur un arrêt d’autobus non loin du Cercle de Beau-Bassin. Elle affirme qu’un homme se serait approché d’elle et aurait commencé à déboutonner son pantalon afin de procéder à des gestes pour le moins obscènes. Traumatisée par cette situation, l’étudiante aurait ensuite pris le prochain bus possible afin d’échapper au prédateur sexuel qui ne savait pas que le père de la jeune fille était un officier de police.
Il n’a pas fallu longtemps pour que le père soit mis au courant de la situation. Préoccupée par ses examens, l’étudiante n’aurait pas logé une déposition au poste de police. La loi exige que certaines dépositions soient consignées dans un délai précis à compter du jour où le délit a eu lieu. Sachant cela, le père qui est policier opérant dans la région centrale du pays, s’est fait un devoir personnel de traquer le prédateur.
Contre toute attente, la jeune fille a de nouveau rencontré l’homme près de l’arrêt d’autobus. Cette fois, elle a rapidement alerté son père qui se rendait au travail. À la vue d’un policier au volant d’une voiture, Jean-Noël le prédateur se serait enfui créant une course-poursuite à pied qui a duré quelques centaines de mètres. Selon des images de vidéosurveillance, plusieurs personnes, dont un autre officier de police qui aurait aussi vu la scène, ont également poursuivi l’homme mais en vain car ce dernier aurait commencé à courir bien avant que le père de la fille ne puisse s’approcher de lui.
Un jeune homme qui se trouvait dans le quartier pour des travaux de jardinage a également vu le prédateur courir. Pensant que l’homme était poursuivi par des policiers parce qu’il avait volé quelque chose, le jeune lui arracha son sac. Une fouille minutieuse du sac a permis de trouver une carte d’enregistrement d’employé ainsi qu’un canif. L’identité du prédateur a ensuite été révélée. Selon nos informations, Jean-Noël est un ouvrier et père de famille habitant la région de Mont Roches/Roche Brune. Nous avons été informés qu’un mandat d’arrêt n’a pas encore été émis car aucune déposition n’a été consignée.